Nouvel an avec Clem

L’année dernière mon homme et moi, étions exilés seuls à l’autre bout de la France. Nous n’avions pas d’autres choix que d’être loin de nos amis pour le dernier réveillon. Il a eu tout de même la chance de passer ce nouvel an avec Clem. Oui car forcément en amoureux, j’ai pu me permettre d’enfiler mon costume de Clem. Parfait pour l’exhib non ? Pour l’occasion, on avait décidé de tester un endroit insolite pour marquer le coup. On a jeté notre dévolu sur une roulotte dans le sud de la France. Je vous la présenterai un peu plus tard. Aujourd’hui je vais vous faire découvrir le petit village où nous avons passé la nuit. Pas beaucoup d’habitants et pourtant beaucoup de passage. J’avais fait un repérage en attendant que monsieur me rejoigne après avoir fini sa journée de travail. Le décor valait vraiment le coup pour une exhib. C’était décidé après l’apéro, nous irions y faire un tour pour séance d’exhib, dans un décor à faire peur. Il y aura encore du monde pour le piquant et j’aurai tout le loisir de me réchauffer après.
L’apéro pris, je me glisse dans ma tenue préférée. Mais un 31 décembre à 21h, ça pelle grave, juste en bas nylon, avec un manteau. Alors Clem nue manteau ouvert, je vous dis même pas. On a commencé par vouloir faire quelques photos sous l’arche et autour du château, mais ce ne fut pas facile. Plusieurs personnes avaient décidé de se garer, justement là , où on était en pleine séance photo. L’endroit était pourtant interdit d’accès aux voitures, car en travaux. Il y en a une qui a eu du mal à faire demi-tour dans ce tout petit espace et qui nous a même demandé où il pouvait aller se garer. Bref on a dû s’y reprendre à 3 reprises. On a cru qu’on n’allait jamais arriver à faire les poses très explicites que j’avais en tête.
Après nous sommes allés dans les rues et ruelles un peu glauques, mais pas pour autant si vides que ça. Ils avaient enfin dû commencer l’apéro, car personne n’est venu à la fenêtre ou se joindre à nous pour une exhib commune. On a fini par me remettre au chaud, car je grelottais. La suite, la semaine prochaine.